À son retour en France, il remonte le fil de ses origines culturelles, qui le mène naturellement jusqu’à Aubusson, terre de laines et de métiers basse-lisse.
En 2007, un stage auprès de France-Odile Perrin-Crinière confirme l’intuition : la tapisserie ne sera pas un simple détour, mais une langue à part entière. S’ensuivent un CAP puis un BMA Tapisserie d’Aubusson au sein de la Cité Internationale, consolidant la maîtrise technique et nourrissant une quête intérieure.
À quarante ans, quittant l’effervescence de la ville, il choisit la Creuse. Un territoire propice au silence, à l’attention, à la poésie. En 2024, l’atelier La Rantiala s’installe dans une ancienne grange adossée à la maison, dans un geste d’ancrage autant que d’ouverture. Le nom, emprunté à l’occitan, évoque la toile d’araignée et la voie lactée — deux manières de nommer ce qui relie, tisse et éclaire.
Entre pièces personnelles et œuvres sur commande, La Rantiala explore un langage textile empreint de symboles, de silence et de récit. Un lieu où la tapisserie devient méditation, et où chaque fil tendu porte une part d’étoile.
